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Gaz à effet de serre Les émissions en élevages bovins allaitants

Le contexte environnemental et économique mondial amène les agriculteurs, les chercheurs, les politiques et les consommateurs à se poser des questions sur l’avenir des systèmes bovins allaitants. Résultats d’une simulation 2006-2017 présentés par Patrick Veysset et Julien Belvèze (1).

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Souvent pointées du doigt, les émissions de gaz à effet de serre
des élevages bovins viande ne comptent pourtant
que pour 3 % du réchauffement global. (© Terre-net Média)

En première ligne, les émissions des animaux qui comptent pour environ 70 % du pouvoir de réchauffement global (Prg) des systèmes étudiés.

Puis les intrants, surtout les engrais minéraux, représentant 6 à 11 % du Prg et enfin la combustion d’énergies directes, qui ne compte que pour 4 % du Prg de ces systèmes.

Le couplage des modèles Planète et Opt’Inra a permis d’évaluer les émissions de Ges (gaz à effets de serre), en Prg, exprimé en tonne équivalent CO2 par kg de viande vive produite et par hectare. Quatre systèmes ont été étudiés.

Les émissons de ruminants comptent pour 3% du réchauffement global

Les élevages de ruminants sont souvent pointés du doigt pour leurs émissions de Ges, mais il faut garder en tête que les émissions des ruminants ne comptent que pour 3 % du réchauffement global. De plus, seuls les ruminants d’élevages peuvent valoriser l’herbe et les systèmes herbagers constituent des « puits à carbone ».

Il y a peu de solutions envisagées, à part la diminution des intrants et le développement d’une alimentation limitant la fermentation entérique des ruminants. En agriculture biologique, les émissions par kgvv sont les mêmes qu’en conventionnel, mais par unité de surface agricole, elles sont significativement plus faibles. Peut-être des pistes pour l'avenir ?

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